
Les résultats du benchmarking sont là – et maintenant ?
- On novembre 23, 2021
Profiter de la comparaison entre communes
Notre solution de benchmarking pour les communes suisses présente de manière transparente les résultats avec des communes comparables par domaine (cf.
Regarder dans l’outil
). Transparent signifie que toutes nos clientes peuvent également consulter les performances d’autres communes. Cela présente le grand avantage que dès qu’une commune identifie un potentiel dans un domaine de prestations, elle peut voir quelle commune similaire est plus efficace, plus rentable ou obtient une meilleure qualité. Il est ainsi possible de rechercher des échanges ciblés avec les communes qui obtiennent de bons résultats dans les domaines de performance respectifs, afin d’apprendre des meilleures. Mais comment passer des résultats et des enseignements recueillis à la mise en œuvre concrète de mesures ? Nous voyons pour cela les trois possibilités suivantes
possibilités
:
- Processus d’amélioration continue
- Utilisation en cas de besoin
- Grand projet
1. processus d’amélioration continue (PAC)
Le processus d’amélioration continue est notre solution préférée pour mettre en œuvre les résultats du benchmarking. Nous soutenons les communes dans cette démarche en analysant 2 à 3 domaines par an avec vous et des communes de la région et en élaborant des mesures qui fonctionnent dans le cadre d’un atelier. Il en résulte une boîte à outils pour deux ou trois domaines par an, sur la base de laquelle des mesures d’amélioration concrètes peuvent être mises en œuvre. Nous voyons ici les trois plus grands avantages de cette approche :
- Contrôle permanent (ou justement continu) des tâches et de l’efficacité des domaines de prestations, tout en préservant les ressources. Préserver les ressources parce que seuls 2 ou 3 domaines sont analysés chaque année, et non pas tout à la fois.
- L’administration peut montrer au monde politique qu’elle vérifie continuellement ses processus. La politique peut à son tour montrer aux citoyennes qu’elle remet constamment en question les prestations de la commune et leur mise en œuvre.
- Chaque année, les ressources sont utilisées de manière plus optimale (ou les coûts sont réduits) et les rendements sont optimisés. Cela a pour conséquence que la commune se crée une marge de manœuvre pour aborder et mettre en œuvre de nouveaux thèmes importants.
2. intervention en cas de besoin
Dans cette approche, les résultats sont utilisés en cas de besoin. Comme pour le processus d’amélioration continue, les communes ont la possibilité de développer chaque année une boîte à outils avec des mesures qui fonctionnent pour 2 à 3 domaines. Contrairement au KVP, les résultats ne sont pas utilisés chaque année, mais en cas de besoin. Cela signifie que les résultats sont pris en compte dans les décisions à venir. Voici deux exemples choisis de la manière dont cela a été utilisé chez des clientes de notre entreprise :
- Lors de l’expiration d’un contrat avec une entreprise horticole externe, une commune, avant de renouveler le contrat, a comparé les performances du cimetière et a découvert que les coûts par tombe et les coûts par décès étaient élevés. Cela a conduit cette commune à demander des offres supplémentaires et à économiser ainsi un montant élevé à 5 chiffres.
- Lors des négociations avec l’école de musique régionale concernant la prolongation du contrat de prestations, une commune a comparé les performances auprès de l’école de musique. Elle a découvert que les coûts par nombre d’heures de musique ainsi que les coûts par nombre d’élèves musiciens étaient élevés en comparaison et que le taux d’élèves musiciens était faible en comparaison. Cela a conduit d’une part à modifier la clé de répartition des coûts en faveur de la commune et d’autre part à prendre des mesures pour augmenter le quota d’élèves musiciens.
3ème grand projet
Nous ne recommandons cette possibilité d’intervention qu’aux villes et communes dont la situation financière est particulièrement tendue, car un projet de grande envergure mobilise de nombreuses ressources de la commune et les collaborateurs risquent d’être surchargés. Si cette option est choisie, nous vous recommandons de faire accompagner le projet par nous ou par l’un de nos partenaires. Notre expérience montre qu’il est plus facile pour un partenaire externe d’élaborer des mesures concrètes sur l’ensemble du territoire en collaboration avec les secteurs concernés que par le biais du service financier interne.
Il existe bien entendu d’autres possibilités d’utilisation de notre outil de benchmarking. Si votre commune n’est pas encore cliente chez nous, nous vous recommandons de profiter de notre service gratuit pour comparer un secteur. Vous trouverez plus d’informations directement
ici
.
Joel Haueter est le fondateur et le directeur de publicXdata AG. Il se passionne depuis plus de 10 ans pour les thèmes liés à la gestion globale des communes suisses. Son objectif est toujours de développer des solutions évolutives et donc abordables pour les communes, qui permettent à ces dernières d’utiliser leurs ressources de manière optimale.
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